• Le Grand Fracas T1

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    Le Grand Fracas : La Ballade du Roi et de son Chevalier T1                                                    Le Grand Fracas : La Ballade du Roi et de son Chevalier T1     

     

                   
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    Mon ressenti 

    La Ballade oui ! Tout est dit dans le sous-titre smile c’était vraiment une très belle ballade ce 1er tome, je l’ai dévoré en 3 jours et heureusement que le tome 2 est sortie pour me replonger dans cette lecture du Roi et de son fidèle Champion.

    Une petite note positive : Si vous ne voulez pas poursuivre l’aventure, il n’y a pas d’inconvénient car le tome 1 se termine sur l’identité du responsable de l’agression.

    C’est la première fois que je lis un roman sur l’époque médiévale et il est vrai que j’ai eu un peu de mal avec les tournures de phrase (c’était également le cas pour Désir interdit de Joanna Chambers) pour ceux qui se sont déjà immergés dans ces époques vous n’aurez aucun mal, l’auteur a une écriture fluide et agréable, nous voyons les recherches qu’elle a pu effectuer pour que son roman soit ci précis. (Je tiens à dire qu’après deux chapitres j’étais tout à fait dans le bain, donc n’ayez crainte). wink2

    Pour ceux qui sont comme moi et qui aiment les parties Hot des romans il n’y en a pas ! cry Mais la tension sexuelle est permanente entre Aldric et Hadrian et en fin de compte cela ne m’a pas manqué et je dirai même que ça a été plus réaliste contenu de l’époque.

    Pour être honnête j’avais l’impression de lire un avant-goût de notre couple, et l’origine du complot a venir. A suivre…..

     

    Les personnages Principaux 

     Le Roi Aldric de Calibor :

    Le Grand Fracas : La Ballade du Roi et de son Chevalier T1Aldric est enjoué, fier et courageux il est sur les premiers fronts pour garantir la sûreté de son royaume et cicatrices sur son torse le prouvent. Il est aimé de son peuple surtout avec l’arrivée de son premier enfant qui satisfait le royaume.

    Le Roi est marié mais cela ne l’empêche pas d’avoir plusieurs maîtresses et d’amants. Dans les murs du château une rumeur court en disant qu’il entretiendrait une liaison trépidante avec son Champion ce qu’il n’a pas démenti au grand dam d’Hadrian. Aldric est très ouvert en ce qui concerne ses préférences sexuel.

    Il aime narguer Hadrian, je dirais même que c’est un jeu pour lui (son jeu favori) car il veut le faire défaillir. Quand on lit les premiers chapitres on remarque aussitôt que le Roi a un faible pour son champion. J’ai trouvé qu’il avait se coté malicieux quand il est avec Hadrian presque enfantin.

    Mais ne vous tromper pas, c’est bien un ROI ! il a une autorité aussi féroce qu’un lion et manie aussi bien l’épée que son champion. C’est vraiment mon petit chouchou c’est un plaisantin mais en même temps direct et autoritaire.
    Et surtout Garde a ceux qui s’en prendrais a ceux qu’il aime. En d’autres termes, pas touche a son chevalier !

                &

    Le Chevalier Hadrian De Courtelle :

    Le Grand Fracas : La Ballade du Roi et de son Chevalier T1Hadrian c'est tout ce qu'ont attend d’un chevalier: silencieux, renfermé et toujours sous contrôle de lui-même. Sa principal mission est de protéger la couronne de Calibor grâce a ses victoires qu’il gagne lors des jeux annuels.
    Quand il n'est pas au château, il vit sur ses terres avec sa femme Clarence cousine du Roi. Mais lorsqu'un  meurtrier s’invite au banquet pour tuer le Roi, le destin en décide autrement.
    Fidèle et loyal, il décide de rester pour protéger ce Roi qui le pousse dans ses retranchements.

    De mon point de vue Hadrian a toujours ressenti quelque chose pour le Roi mais ne pouvait pas mettre de mot dessus et ne l’admettait pas. C’est pour cela qu’il a une animosité envers Aldric.

    Il dit au Roi ce qu’il pense sans agressivité, ou d’autres membre de la cours ne prendrait pas l’initiative de peur d’être jeté aux geôles.
    Peu à peu, Hadrian baisse sa garde face à au Roi qui devient de plus en plus coriace (que d’habitude) de le soumettre à son charme. Hadrian reste maître de ses émotions mais pas pour très longtemps (c’est pour ça qu’il faut lire le tome 2 car leurs relations passent une étape suivante).
    Nos deux tourtereaux ont du mal à dire ce qu’ils éprouvent du coup sa passe par des gestes physiques tendres.

     

    Extraits

    • Elle attrapa à pleine main la porcelaine de la baignoire et se cambra, exposant une gorge laiteuse sublimé par l’or des boiseries de la pièce qui y projetaient de chauds reflets. Captivé par cette vision, Aldric chassa pour l’heure l’image persistante de la mine renfrognée de son champion pour se concentrer sur ce qui se passait, ici et maintenant, dans ce bain partagé.
      Chaque chose en son temps, de Courtelle aurait, lui aussi, sa part d’attention ce soir.

     

    •  — Vous veillerez également à ce que mon champion siège à la place d'honneur au banquet de ce soir.
      Cette fois, d'Entrevoie eut l'air choqué par les directives de son monarque : 
      — La place de la reine... Ne craignez-vous pas qu' Hadrian de Courtelle risque de mal interpréter votre directive et d'en prendre ombrage, Aldric ?
      Aldric. Son premier conseiller ne l'appelait par son prénom, habitude conservée des années passées à l'instruire de sa future charge, que lorsqu'il était désorienté. Grandement désorienté.
      — Surveillez- vous, mon ami, le réprimanda le roi d'une voix tranquille où perçait cependant un avertissement.
      Aldric Ier pouvait se montrer proche de ses anciens instructeurs, mais ceux-ci ne devaient jamais oublier où était leur place

     

    • De Courtelle avait un pouvoir d’abstraction qui fascinait Aldric. Certes, le chevalier venait peu souvent au palais, puisqu’il s’entêtait à vivre sur son caillou improductif, mais comment avait-il pu seulement ne pas entendre ce qui se murmurait de lui ? Ce détachement s’était avéré aussi pratique que fascinant, puisque le roi avait pu s’en servir sans que son champion ne se braque et n’en devienne contrariant.

     

    • Sa seule ancre, son seul îlot de réconfort et de paix pendant toute la durée de l’opération avait été cette main ferme et fraîche qui, en lui écrasant les doigts, l’avait empêché de dériver.
      — Majesté.
      Cette voix.
      Il avait bel et bien dû perdre conscience à un moment donné, puisqu’elle attira son esprit comme un fanal en pleine obscurité. Une part d’Aldric s’offusqua de le savoir ici, tandis que l’autre se félicitait de sa présence. Aucune des deux n’arrivait à se mettre d’accord sur les raisons qui avaient bien pu pousser son champion à rester à son chevet au lieu de laisser cette tâche au médecin royal.

     

    • — Étes-vous capable de garder un secret, mon cousin ? lui demanda-t-elle en fronçant légèrement les sourcils.
      Le ton exagérer de sa voix ne le trompa pas. Il avala cependant son envie de rire et tenta de lui offrir une mine aussi grave que la sienne.
      — Je suis une tombe, vous le savez bien... souffla-t-il à voix très basse.
      Elle se pencha alors à son oreille, puis, après un dernier coup d’œil en arrière, elle lui confia d'une voix de velours :
      — Je pense que sous ses airs hirsutes, mon époux vous aime bien...
      Aldric resta saisi un instant . Puis il exposa de rire.

     

    • — Il n'était pas dans mon attention de les écouter, Ô, mon champion. J'apprécie aussi peu que vous de m'exhiber en état de faiblesse. Calibor n'a pas besoin de savoir que son souverain est resté alité quatre jours et serait sans doute mort sans la dévotion de ses proches.
      L'espace d'un quelques battements de cœur, de Courtelle se demanda si Aldric venait de lui faire des remerciements voilés. L'espace de quelque battement de cœur, puis il sentit un mouvement entre ses jambes et plongea vivement la main dans l'eau.
       — C'est mon pied, Hadrian, souligna le monarque.
      Une lueur indéchiffrable dansa dans le regard d'Aldric, alors que de son coté, Hadrian dut se faire violence pour ne pas céder à l'envie aussi subite qu'intense de le broyer entre ses doigts, ce fameux pied un peu trop aventureux.

     

    • Voyant que son premier avertissement restait lettre morte auprès du principal concerné et persuadé d'avoir raison dans on analyse, le souverain se pencha davantage, jusqu'à sentir le souffle régulier et lent de son champion balayer ses lèvres.
      —  Hadrian... l'appela-t-il une fois encore. Vous avoir ainsi à ma merci et dans un lit est un réel plaisir pour les sens...
      Il crut sentir une infime contraction de ses muscles ainsi qu'une légère inflexion dans sa respiration. Trois fois rien, mais ce fut suffisant pour l'inciter à poursuivre : 
      —  Vous êtes si désirable, presque fragile et vulnérable...
      Cette fois, il fut certain de voir ses narines frémir. Son imbécile de champion devait bouillonner sur place et ronger son frein en espérant sans doute que son entêtement suffise à le faire renoncer... 

     

    • — Majesté... souffla-t-il en glissant une main entre eux pour attraper son poignet.
      Attraper, simplement. Il n'essaya pas de le forcer à le lâcher, redoutant bien trop que le souverain n'ait un réflexe inconsidéré. Son regard chercha le sien dans la pénombre et ce qu'il crut y lire fit hésiter. Il rejeta la tête en arrière tout en fermant les yeux, un son plus lourd et sourd vibrant dans sa gorge déployée.
      —   Quand vous vous estimerez suffisamment vengé d'avoir été renversé par terre et maîtrisé sans que n'y puissiez rien...énonça-t-il d'un ton égal et contrôlé, j’apprécierai grandement que vous me lâchiez les couilles, Votre Majesté.
      Le roi émit une de ces brèves exclamations amusées, entre ébauche de rire et d'autre chose, d'indéfinissable.
      — Je m'en souviendrais, mon champion, répondit Aldric sans pour autant le libérer. Je ne vous tiens pas rigueur d'avoir vaillamment défendu ma cousine tout à l'heure. En revanche...
      Hadrian attendit une suite qui ne vint pas, le monarque semblant bien plus accaparé par ce début d'érection qu'il essayait de réprimer en vain. De Courtelle refusait de tirer sur ce poignet qu'il serrait désormais avec force : il ne voulait pas céder davantage et escomptait bien attendre qu'Aldric se lasse.
      — En revanche ?...relança-t-il finalement le souverain en baissant la tête pour pouvoir regarder dans les yeux. A nouveau, il se vit confronté à ce même regard troublant.
      — En revanche, vous méritez en effet que je vous rappelle à l'ordre pour avoir tenté votre chance dans ma chambre...
      — Cette phrase est très ambiguë, Altesse...

     

    • —  Vous êtes aussi sotte que mon épouse, "Non de celui qui a fait le complot" sarcastic . Si je ne touchais plus la reine, c'était pour sa santé et celle de notre enfant. Hadrian de Courtelle est mon champion et il n'y avait rien entre nous à l'époque où vous avez décidé de lui lancer votre premier assassin.
      Il se pencha vers elle pour lui souffler la suite de sa sentence :
      —  Avait...Puisque les épreuves par lesquelles nous sommes passés par votre faute nous ont rapprochés. Si vous ne vous en étiez pas mêlée,sarcastic , asséna-t-il sans pitié, il n'y aurait jamais rien eu entre nous, puisque l'un comme l'autre, nous étions bien trop campés sur nos positions respectives pour seulement l'envisager.
      Il se redressa et la contempla alors que la réalisation se frayait un chemin dans son esprit torturé.
      —  Sans vous,sarcastic ,  rien n'aurait été. Je vous dois mon bonheur présent, emportez mes remerciements dans la tombe, acheva le roi en sortant à grandes enjambées, la laissant seule à sa misère.

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