• Jonah's Words

       

    Jonah's Words    

    « Jonah n’a jamais su simplement me dire oui. Toujours dans la retenue. Tellement sûr de lui en apparence et tellement apeuré sous l’armure. J’ai découvert tant de choses entre ses pages. Tout ce que je brûlais d’entendre, je l’ai finalement lu.

    Trop tard.

    Il m’a affirmé que tout n’était que mensonge. Je sais que c’est faux. Peut-être qu’aujourd’hui il ne pense plus un traître mot de tout ça. Possible qu’il soit passé à autre chose.

    Jonah que je croyais si fort… tellement fragile en réalité.

    Le retrouver malgré lui. Affronter la passion. Essuyer son mépris. Perdre la raison. Voilà ce qui m’attend. »                           

         

    Nombre de Pages :  401       Moments chauds :  Jonah's Words        Marque-page : Cliquez ici

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    Mon ressenti

    Entre PASSÉ et PRÉSENT mon Jonah's Wordsbalance 

    Oui, je sais.oops. Nos yeux se posent sur les abdos de Jonah qui fait fantasmer plus d'une.
    Que dire de cette histoire dramatique, ce coup du destin tragique, mais de l'amour à revendre. Ce ne sera pas un coup de cœur pour moi, mais une jolie histoire que j'ai été heureuse de lire.

    Le roman se compose de deux époque, entre Flash-back et présent selon les points de vue de nos garçons. Pour ma part, le passé ne m'a pas dérangé, c'est même ma partie préférée le passé est cruciale pour comprendre ce qui s'est passé entre eux il y a 12 ans.
    Nous avons aussi les écrit de Jonah qui est tout autant important, ça permet à Scott de savoir l'histoire de Jonah et surtout de l'amour que celui-ci lui porte.

    Le passé se passe 12 ans plus tôt, Jonah et Scott sont à la fac. Marissa, la mère de Jonah, vient d’être engagée chez la famille Caldwell. Scott, le fils de la maison, veut devenir ami avec ce garçon qui vit maintenant sur son terrain, mais Jonah est sombre et énigmatique, c'est un jeune homme tourmenté par la maladie de sa mère. Bipolarité ? Hypersensibilité ? Schizophrénie ? Personne ne sait. Scott "persiste", peu à peu Jonah va se libérer et connaitre sa première relation amoureuse. Pour Scott, c'est un coup de foudre, mais tout nouveau pour lui en étant hétérosexuel. Ils avancent ensemble calmement avec des non-dits. Malheureusement, un coup du sort va s'acharner sur eux, un malentendu. Jonah et Marissa sont obligés de partir le soir même.
    Jonah et Scott ne se voient plus pendant 12 ans, mais cela ne veut pas dire que ni l'un ni l'autre n'ont oublié leur histoire d'amour forte et passionnelle, surtout quand les sentiments restes aussi présent...

    12 ans plus tard... On propose à Jonah un projet expérimental qui pourrait aider Marissa sur sa maladie via une fondation. Ils rencontrent le médecin qui la  prendra en charge, Ilona Prescott, ils feront également la rencontre du fiancé de celle-ci qui n'est autre que...allez, je vous laisse deviner wink2.

    Mes petites notes décevantes :  Jonah m'a énervé arf. Certes, il a dû grandir vite pour faire face au quotidien quand sa mère ne le pouvait pas. Mais...En tant que lectrice, c'est fatiguant de lire un personnage qui fait 1 pas en avant 3 pas en arrière. Jonah et Scott sont têtus l'un comme l'autre, mais Scott sait ce qu'il veut "maintenant" Jonah est toujours en train de fuir. C'est mignon au début, j'aime quand l'un des garçons résiste , mais pas durant tout le livre. ATTENTION ! ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de sexe, c'est même très chaud...oops

    Conclusion, Les yoyos de Jonah m'ont tué ma lecture, mais les non-dits ne m'ont pas dérangé vue le contexte familial. J'ai adoré la partie jeune homme de nos garçons, la découverte de soi pour Scott, la première histoire d'amour de Jonah. Tendis que la partie présent m'a donné un gout amer. Marie a une vision très intéressante et réaliste de la maladie. Elle nous fait découvrir le monde de la richesse à sa pauvreté. J'ai apprécié qu'elle nous mette une playlist.
    J'aurais voulu avoir un autre tome pour continuer sur leur relation construite. Néanmoins, il y est mentionné qu'ont verra un roman sur une personne du livre... Je pense savoir qui sarcastic. Même si je suis un peu déçu du 1er tome, je n'aurais aucune hésitation de prendre la suite, et qui sait il y aura peut être des passage Scott&Jonah. Marie m'a tout de même conquise. cool  

    Les personnages principaux 

    Jonah Kade

    Jonah's Words

    Jonah n'a pas une vie simple. Son père abandonne le foyer familial alors qu'il n'est âgée que de 13 ans. En passant la porte, il lui dira «Je suis désolé, Jonah, je n'ai pas assez de place dans ma valise pour toi ». Quant à sa mère, elle est atteinte d'une maladie inconnue.
    Il a dû grandir vite pour faire face à la vie. Entre Marissa et son fils, le rôle est inversé. C'est Jonah qui est l'adulte, s'assure que sa mère va bien en répriment ses propres désirs et libertés.
    Quand nous le rencontrons au début du roman, Jonah, c'est forger une carapace pour empêcher toutes personnes de s'approcher de lui. C'est durant cette période qu'il commence a écrire son journal intime. Entre ses pages, il met toutes ses épreuves, les bons comme les mauvais. La musique joue aussi sur son apaisement.
    Jonah a un caractère bien trempé, revêche et qui ne pardonne pas facilement surtout quand il se sent manipulé pas Scott. Et puis de toute façon, l'amour passent après le bien-être de Marissa, il ne compte "plus" tomber amoureux. Pourtant, son cœur aime toujours autant Scott, mais la blessure est tellement énorme qu'il ne souhaite plus qu'il revienne dans sa vie. Heureusement pour nous happy, Scott est aussi têtu que lui. Une fois qu'il fêlera sa carapace, nous voyons que l'amour entre eux n'a pas cessé de battre durant ses 12 années. 

     &

    Scott Caldwell

    Jonah's Words

    Scott a quatre ans de plus que Jonah. Il vit dans une famille aisée, aimante, soudée et grandit en apprenant les bonnes manières. Facilement abordable, c'est tout naturellement qu'il veut faire ami avec le beau jeune homme qui vit récemment sur son terrain. Scott trouve le mauvais caractère de Jonah amusant et va prendre en main la vie sociale de celui-ci. Faire des sorties, lui trouver une copine, le faire intégrer à sa bande d'amis.

    Scott (pour moi) est une "araignée" dès qu'il a vu Jonah, il a voulu se l'approprié. Tout ce qu'il veut il l'obtient, et Jonah ne faiblit pas à la règle.
    Il a beau être têtu, arrogant et jouer de son charme pour arriver à ses fins, il m'a séduit. Quand il devient adulte, il cherche tant à aider Jonah, à le soutenir que s'en est déchirant de voir Jonah se comporter comme ça avec lui.
    Scott aime Ilona, mais l'amour pour son vieil amant est tellement PLUS...10 000 FOIS PLUS yes. Durant ses 12 ans Scott a énormément travaillé sur lui-même, il accepte ses sentiments pour Jonah et le journal intime de son "BB" lui prouve que leur amour était réciproque. Maintenant, il ne tient plus qu'a lui de se faire pardonner aux yeux de Jonah et de lui faire comprendre qu'il est l'homme de sa vie. (Le pauvre garçon devra ramer pour y parvenirwinktongue) Il devra faire preuve de souplesse avec celui qu'il aime de tout son cœur et celle qu'il a appris à aimer SANS lui donner son cœur.

     

    Extraits

    • Ce type est un satané pot de glue, c’est presque démentiel.
      — Tu ne serais pas un peu obstiné ? Pas habitué à ce que l’on te dise non, peut-être ?

      Plus aucune trace d’agressivité dans ma voix. Je crois qu’il m’a eu. Même si je refuse de l’admettre. Il se contente de ricaner en haussant les épaules.
      Un type ouvre sa vitre derrière nous pour m’invectiver.

      — Putain, mais tu vas monter dans sa caisse ou t’as besoin que je vienne te donner un coup de main, princesse ?
      Scott éclate de rire. Je dévisage le type en levant tranquillement mon majeur à son intention.
      — Et si tu t’asseyais sur celui-là pour te soulager ta crampe, Ducon ?
      — Sale petit con !
      Le type stoppe sa voiture et ouvre sa portière, prêt à en sortir, le visage passablement rouge de colère !
      Merde !
      Scott ouvre précipitamment celle qui nous sépare, allongé sur le siège passager, hilare.

      — Grimpe ! Tu vas te faire défoncer, sinon.
      J’avoue que… bon…
      Je saute dans le bolide, il passe une vitesse, ses pneus dérapent sur l’asphalte, mettant rapidement de la distance entre lui et nous.
      Nous rions toujours comme deux abrutis lorsqu’il stoppe sa voiture sur le parking de l’université.
      — Tu termine à quelle heure ? me demande-t-il en serrant le frein à main de sa voiture française toutes options.
      — 16 heures.
      — Je finis à 15. Je t’attendrai.
      — Non ! Je rentre à pied.
      — Très bien, je rentrerai en voiture à coté de toi.
      Je marque une pause pour l’observer, alors que je m’apprête à sortir de la voiture.
      — C’est quoi ton problème a toi ?
      Il me sourit de toutes ses dents, et m’offre une vision plus que sympa. Un beau mec, châtain clair, yeux verts, des traits fins et harmonieux…
      — Je suis un tantinet têtu, tu l’as dit toi-même.
                                                                                                                                                                                         (Jonah, 12 ans plus tôt)


    • Je raccroche et glisse mon téléphone dans ma poche, le cœur battant comme jamais.
      L’esprit humain est tellement contradictoire. Le plus grand mystère de la vie. Je sais que je cours vers le chaos. Je le sens. Il frémit déjà au fond de moi. Il serait simple de tourner les talons et de l’oublier pour reprendre la vie que je me suis construite depuis son départ. Hier matin, c’était encore mon but. Cependant, je l’ai revu. Il a tout fait basculer. L’important comme les détails. Il a chamboulé mes priorités. Ma propre réalité. En un seul regard il a réveillé les espoirs et la folie. Rien n’était perdu, tout est à retrouver.
      Je n’ai pas réussi à l’effacer en douze ans. Alors maintenant qu’il se trouve juste derrière une simple porte ? N’importe quoi pourrait arriver, rien ne m’empêchera d’entrer dans ce pub. J’ai besoin de le voir. Besoin de savoir s’il va bien. Besoin de l’observer, de le sentir près de moi.
      Pas forcément plus. Juste… recevoir ma dose de lui.
                                                                                                                                                                                                        (Scott,présent)


    • — T’as mis du temps à trouver !
      Mon cœur s’interrompt entre deux battements. On y est. J’ouvre les yeux pour les poser sur sa main, essuyant inutilement le comptoir devant moi à l’aide d’un torchon.
      — T’as perdu ta langue ?
      Sa voix emplie de fureur froide claque au milieu de l’ambiance confinée et me dissuade de le fixer. Comme un gamin repentant. Il soupire puis se dirige vers la tireuse à bière. Quelques secondes plus tard, il pose brutalement une pinte devant mon nez.
      — Bois. T‘as l’air d’un assoiffé dans le désert. Ou d’un pauvre con qu’a taché son calbute, faut voir, j’ai pas encore décidé.
      — Seconde solution, je lui réponds en attrapant mon verre.
      Je lève enfin le regard pour le plonger dans le sien tout en buvant ma bière.
      — Je connaissais ton adresse, je réponds à sa première invective en reposant ma pinte.
      — Je sais. Comme ma situation financière, mon casier judiciaire et un bilan de santé complet. Sans compter tout ce que vous m’avez demandé concernant ma mère. Ça te fait bander de tout savoir sur ma vie ? T’as rien d’autre à foutre de tes journées dans ta jolie fondation ?
      — Jonah, je n’ai pas…
      — Tu n’as pas quoi ? rétorque-t-il d’un ton sec. Cherché à savoir des choses sur moi que je ne voulais pas forcément te donner ? Y a quoi que t’as pas compris lorsque je t’ai dit d’aller te faire enculer, il y a quelques années ? Cela dit, tu as toujours cru que lorsque tu voulais quelque chose, tu n’avais qu’à te servir. Rien ne m’étonne plus.
      Ça, au moins, c’est dit ! Remarque, je ne m’attendais pas vraiment à plus tendre.
      — Jonah, ce n’est pas…
      — Stop ! Je ne veux rien entendre. Tu as tenté, OK, je peux me satisfaire de ça. Tu essayes une secondes fois, toujours OK, ce ne serait pas toi, sinon. Maintenant, tu vas terminer ta foutue bière, te lever et rentrer chez toi pour brûler le dossier qui me concerne. Ma mère ne sera pas un cobaye entre tes mains.
      — Tu ne pense qu’à ça.
      — C’est faux, souris-je. Je ne pense qu’à toi.
                                                                                                                                                                                                       (Scott, présent)


    • Douze ans plus tôt.
      Moi : Suis devant ta porte, Cendrillon. T penses sortir un jour, genre, avant la fin des cours ?
      Jonah : Pas prêt.
      Je patiente quelques minutes, mais rien ne se passe. La porte de chez lui ne s’ouvre pas et rien ne bouge dans sa chambre. Je suis certain qu’il s’est endormi !

      Moi : C’est pour quand ? Je te rappelle qu’on a cours, accessoirement, dans trente minutes.
      Jonah : Toujours pas prêt.
      Moi : Tu fais ça pour me montrer ta toute puissance ? Genre, c’est toi qui décides, tout ça, tout ça ? Ton but caché c’est réellement de me pourrir la vie, c’est ça ?
      J’attends plusieurs minutes avant sa réponse, constituée d’une simple photo. Un selfie de lui, sortant de sa douche, devant son miroir de salle de bains, avec la note : 

      Jonah : Tu préfères que je vienne comme ça où j’ai droit à quelques fringues, Caldwell ? Je t’ai dit : Pas prêt ! 
      Je ne réponds rien. Que dire, de toute manière à cet exemple de bienveillance et d’amabilité ?

      Je le vois passer dans sa chambre, s’installer quelques instants à son bureau, tranquille, mais, encore une fois, j’attends patiemment. Me faire envoyer paître dès le lever, très peu pour moi !
                                                                                                                                                                                           (Scott, 12 ans plus tôt)


    • Mon Dieu, mon crâne !
      Mon pauvre crâne !
      J’ai soif ! Atrocement soif !
      Je sors ma tête de sous la couette à regret et tends le bras pour attraper ma bouteille d’eau sur mon chevet. Je bute durement contre une épaule puis des cheveux.
      — Merde ! Désolé ma chatte !
      J’ai quand même suffisamment d’énergie pour ricaner. J’adore l’appeler comme ça !saison.
      — Appelle-moi encore une fois comme ça et je te fais bouffer mes burnes pour que tu comprennes bien ton erreur, Caldwell !
      Euh…
      Je me redresse pour m’asseoir et chercher de mon coté du lit une lampe, mon téléphone, un truc qui fasse de la lumière. À tâtons, je trouve quelque chose qui y ressemble, un fil, un interrupteur.

      Geste un peu brusque. L’objet susnommé dégringole au sol dans un fracas impressionnant.
      — Oups !
      — Non, mais c’est pas possible ! vocifère mon compagnon de lit en gesticulant. Qu’est ce que tu fous ?
      J’essaye de discerner mon hôte dans l’obscurité.
      — T’es vraiment aimable à tout moment de la journée, toi !
      — Vas-y, plains-toi ! Sans moi tu aurais dormi évanoui entre les arbres !
      Vu comme ça !
                                                                                                                                                                                           (Scott, 12 ans plus tôt)


    • — Je ne savais pas que ta mère était malade ! Jonah ! crie-t-il en retour.
      — Tu n’avais pas besoin de le savoir !
      — Bien sur que si ! Tu reportes toutes ta haine sur moi alors que tu ne m’as pas permis de faire autrement. Si nous avions su…Tout aurait été différent !
      — Encore des excuses ! Le fait que tu ne savais pas ce que je cachais ne justifie rien ! Tu avais un choix à faire, et tu as opté pour le mauvais !
      — Si tu n’avais pas caché les choses, je n’aurais même pas eu à choisir, Jonah ! Et puis, merde ! J’en ai franchement marre de tes conneries !
      Il se jette sur moi pour recouvrir mes lèvres des siennes. Je pose mes mains sue ces biceps pour le repousser, mais sa langue a déjà trouvé la mienne et l’enlace avec passion. Son corps m’enveloppe. Son odeur. Son ardeur. Mes doigts s’enfoncent dans le tissu de sa chemise pour l’attirer encore plus contre moi.
      Je ne peux pas lui résister. C’est humainement impossible. J’enlace sa nuque en dévorant ses lèvres.
      — Je t’ai trop laissé dire non, bébé ! murmure-t-il entre deux baisers.
      Ses mains se posent sur ma queue durcie douloureusement. Mon corps me lâche lui aussi.
      — Dis-moi non encore, Jonah ! Que je puisse entendre ton oui !
      Ses doigts s’enroulent à mon sexe brutalement, par-dessus le tissu.
      Je soupire un gémissement entre ses lèvres. Je ne peux plus lutter.
      — Non…
      — C’est ça, bébé…Dis-le moi encore.
                                                                                                                                                                                                              (Jonah, présent)


    • Mes doigts s’accrochent aux écorces pour m’empêcher de planer trop loin de la réalité. Pour me garder d’y croire. Je ferme les yeux alors qu’il s’affale sur moi en embrassant ma nuque dans un élan de tendresse.
      Chaque baiser me brûle et me percute trop fort. De nouvelles larmes montent en moi, mais elles s’arrêtent au fond de ma gorge.
      Ses baisers atteignent mes joues. Demandant plus. Je tourne le visage du mauvais coté pour me soustraire à sa requête muette et me résoudre à aller jusqu’au bout. C’est la seule solution.
      — Tu as eu ta dernière fois. Cette fois nous sommes quittes.
      Un silence accentue l’effet de poison qui s’empare de mon âme.
      Sans un mot, il recule. Je ne me retourne pas. Je l’entends remonter son pantalon, fermer sa braguette.
      — Tu me tues ! murmure-t-il. Ce n’est pas ce que je veux. Et ce n’est pas non plus ce que tu voulais. Mais tant que tu préfère te cacher à toi-même, nous n’obtiendrons jamais la seule chose qui nous permette de respirer. Si tu aimes vivre en apnée, sache que moi, je ne supporte plus. Tu as ta vengeance. Tu as tout pris de moi. Fais-en ce que tu veux. Au moins, tu connais mon point de vue.
      Il s’éloigne, remonte dans sa voiture.
      Je ne bouge pas, le front contre mon arbre, les fesses à l’air, les joues humides et le cœur aride.
      — Je n’ai rien d’autre à t’offrir Scott Caldwell…Je préfère tellement te repousser que de te voir partir un jour…
      Mes murmures sont recouverts par le bruit de son moteur qui démarre et disparaît au milieu de la nuit.
                                                                                                                                                                                                     (Jonah, présent)


    • Je suis son premier mec. J’attrape sa main et enlace mes doigts aux siens.
      — Scott. Il n’y a pas de règle, OK ? Tu fais ce que tu veux.
      Il hoche la tête pour confirmer son accord, un sourire naissant sur les lèvres, puis tire nos mains vers lui pour embrasser la mienne.
      — D’accord.
      J’ai quand même quelques questions sur ce qui se passe dans cette tête bien faite. Nous avons évité le sujet toute la journée, mais nous ne pouvons pas jouer les autruches indéfiniment.
      — Scott, si tu as…des réticences ? Enfin, je veux dire. Tu es conscient que je suis un mec ?
      — Je ne suis conscient que de ça, réplique-t-il en levant les yeux au ciel.
      — Et ?
      Il se mord la lèvre, hésitant.
      — Je préfère que tu me dises, Caldwell.
      — En réalité, je ne sais pas. Enfin, si. Je sais très bien. Depuis ce baiser sous la douche, plus rien ne tourne rond. Je ne vais pas te cacher que Tess me fait du rentre-dedans depuis ce même jour.
      Il interrompt ses paroles pour chercher ses mots.
      Je mentirais si je disais que sa petite révélation ne me touche pas. J’ai horreur de ce que je viens d’entendre. Je sais que je n’ai pas l’avantage face à elle. Je pars perdant, forcément.
      — Jonah, arrête de penser tout de suite ! m’ordonne-t-il en me coupant dans mes réflexions.
      — Je ne pensai à rien de spécial, mens-je honteusement.
      — Bien sûr que si. Je commence à connaître tes regards. Tu te renfermes. Je peux t’affirmer que tu as tort.
      — C’est une fille et tu la connais depuis longtemps !
      — Oui, et je t’ai expliqué également que je ne voulais pas continuer avec elle parce que je ne voyais pas les choses de la même manière qu’elle !
      — Parce que tu les vois de la même manière que moi, peut-être ! je ricane en reportant mon attention vers le paysage.
      — Et quel avenir vois-tu ?
      — J’en sais foutre rien ! je m’esclaffe en passant une main dans mes cheveux pour me calmer.
      — Alors nous sommes parfaitement compatibles, bébé ! confirme-t-il en m’adressant un sourire narquois. Je n’en sais rien non plus ! Tu vois ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      (Jonah, 12 plus tôt)


    • Je trouve un stylo sur mon chevet lorsque mon téléphone se met à sonner.
      Scott.
      Je décroche en dissimulant un sourire, aussitôt détendu, grâce à ces cinq lettres apparues à l’écran.
      — Salut.
      — Tu écris quoi sur tes carnets ?
      Je me statufie puis jette un œil inquiet autour de moi.
      — Comment tu…
      — Je t’ai dit, bébé, que si tu voulais être tranquille, il fallait fermer tes volets. Regarde par ta fenêtre.
      Le cœur battant, imaginant déjà recevoir un peu de Scott en mode furtif, je me redresse et m’allonge à contresens sur mon lit pour atteindre ma fenêtre, mais je ne vois personne.
      — Lève les yeux. Le balcon sur le pignon de la maison.
      Je m’exécute. Il est là. Juste là, à quelques mètres, accoudé à la rambarde de son balcon.
      — Eh, salut ! je réponds en souriant, cette fois à pleines dents.
      — Salut.
      — Mais en fait, tu m’espionnes ? je m’exclame en réalisant qu’il a pleine vue sur ma chambre depuis sa position.
      — Ouais. Depuis trois semaines. Le passage que je préfère c’est quand tu vires tes fringues juste avant de te coucher !
      Je dors nu.
      — Espèce de mateur à deux balles ! je tente de grogner, plus amusé qu’en rogne.
      — Eh, bébé, je t’ai prévenu l’autre matin que si tu ne voulais pas que je te mate, il fallait fermer tes rideaux !
      Que répondre a ça ? À part que c’est du Scott tout craché. J’aurais effectivement dû prendre cette recommandation au premier degré.
                                                                                                                                                                                         (Jonah, 12 ans plus tôt)


    • J’ai à peine le temps de nous enfermer que ma mère se jette sur moi en hurlant, totalement hystérique.
      — Pourquoi ! Pourquoi ai-je hérité d’un fils qui ne pense qu’à lui ! gronde-t-elle en me frappant de ses poings dénués de force.
      J’attrape ses poignets comme de le peux pour la tenir en respect, alors qu’elle m’injurie de tous les noms possibles. Fut un temps, ses mots arrivaient à me blesser. Cette phase agressive chez elle s’avère récurrente. Dès la moindre contrariété qu’elle perçoit, en réalité. J’en ai entendu des horreurs à mon sujet, c’est le moins que l’on puisse dire. Plus rien ne me touche vraiment dans ses paroles. Ce ne sont que des mots. Et une maladie. J’ai appris à passer outre.
      — STOP ! Maman ! Je fais au mieux pour tout le monde ! je lui explique sans écouter ses insultes. Laisse-moi gérer, putain !
      — NON ! J’aime ce centre ! J’aime cette femme ! C’est là que je veux aller !
      Elle se débat mais je ne la lâche pas en la raccompagnant à son fauteuil.
      — J’en prends bonne note ! j’essaye de la calmer, sans grand succès. Maintenant, je vais t’expliquer l’autre proposition.
      — Je m’en fiche ! Va au diable, Jonah Kade ! d'ailleurs, ce nom ne devrait même pas être le tien ! Tu devrais te nommer Parks, comme ton père ! Sauf qu’il ne t’a jamais reconnu officiellement ! J’aurais dû faire pareil !
      Et Pam ! Dans ma tronche ! J’en ai vraiment ras le bol !
      — Tu sais quoi, m’man ? Fais comme tu veux ! Va dans ce centre si ça t’amuse, mais démerde-toi et ne me demande plus rien ! J’en ai marre ! Et mon père, le jour où il est parti, j’ai prié pour qu’il m’emmène loin de toi ! Si je suis là, c’est parce que je n’ai pas eu le choix ! Alors, va chier !
      Je pourrais parler pendant des heures ! Lui dévoiler la vérité sur l’affaire Roswell et la zone 51. Elle s’en fout ! Le nez contre la fenêtre, elle n’est déjà plus là. Seuls ses mots errent encore autour de moi. Et ceux, immondes, que je viens de prononcer. Je récupère ma bière que j’avais posée sur la table du salon, le cœur gros et les yeux brûlants.
                                                                                                                                                                                                     (Jonah, présent)


    • — Qu’est ce…qu’est ce que tu fais là ?
      Je lève la bouteille entre nous et les deux flûtes.
      — La fin des cours, ça se fête, non ?
      Sans attendre plus, excité par le simple fait de me trouver chez lui, je pose distraitement mon chargement sur son bureau, tire les rideaux puis me rapproche de lui pour l’enlacer.
      — Dis-moi que tu es content de me voir, bébé…
      Il fronce les yeux sans réussir réellement à donner le change.
      — J’allais dormir. Tu as mieux à faire que…
      Il ne termine même pas sa phrase, l’air perdu. Très moyennement convaincant. Je crois que cette fois, j’ai réussi à le troubler réellement.
      J’adore ça.
      Je contemple ses traits détendus et le sourire s’esquissant peu à peu sur ses lèvres. Il semble tellement…désarmé. J’ai rarement l’occasion de le voir ainsi. À l’extérieur, il travaille son personnage presque constamment. Mais ici, alors qu’il ne m’attendait pas, ce n’est plus le même homme que je trouve.
      Et, bon Dieu ce qu’il m’émeut encore plus ! Je caresse ses joues sans briser le silence, laissant la musique nous envelopper de son halo ensorcelant.
      J’admire ses traits fins et tellement masculins. Ses yeux sombres qui me scrutent en essayant de lire en moi. Et il peut largement le faire, je n’ai rien à cacher, surtout pas en ce moment.
      Lorsqu’il semble avoir accepté l’idée que je me trouve bel et bien dans sa chambre, loin du reste du monde, il pose ses mains sur mes hanches pour m’attirer contre lui.
      — Qu’est ce que tu fais, Caldwell ? murmure-t-il à mon oreille avant de passer sa langue le long de mon coup. Tu es venu te terrer dans la tanière du loup ?
      Ses dents mordillent ma peau, juste à la limite de me faire mal. Je m’accroche à ses épaules en reprenant mon souffle, déjà excité.
      — Tu as très bien fait ! reprend-t-il. Viens…
      Il m’entraine jusqu’à son lit sur lequel il m’allonge tout en m’embrassant. Je ferme les yeux pour me laisser porter. J’attends ce moment depuis si longtemps que je ne veux rien manquer. Chaque geste, chaque souffle viendra se graver au fond de mon âme, je le sais déjà.
      Et je n’ai plus peur. Ce qui n’a pas toujours été le cas. Mais c’était bien avant que cet instant n’arrive.
      Ses mains remontent le long de mes bras pour les allonger au-dessus de moi. Je sens ses doigts longer ma peau délicatement, jusqu'à mes paumes, enlacer mes propres doigts, puis redescendre avec autant de précautions tandis que la musique change de registre autour de nous.
                                                                                                                                                                                           (Scott, 12 ans plus tôt)


    • Je me redresse sur mon fauteuil. Sa voix semble provenir d’outre-tombe.
      — Qu’est-ce qu’il se passe ?
      — Ma mère, m’explique-t-il sans s’embarrasser de formule de politesse. Elle s’est barrée. Je suis certain qu’elle essaye de se rendre à la fondation. Est-ce que tu peux… si elle arrive chez vous, m’appeler aussitôt ? En prendre soin ? Je ne sais même pas si elle est habillé, si elle porte des chaussures… Je ne sais même pas si elle s’y rend vraiment, Scott. Elle est partie, c’est tout !
      Il semble désemparé. On le serait à  moins. Et tout ce qui m’importe à présent, c’est d’effacer cette angoisse pointant au fond de sa voix.
      — Je me trouve à Détroit. Je fais le nécessaire pour que les vigiles se tiennent prêts à la recevoir. Elle est partie en train ?
      — Je ne sais pas, Caldwell ! s’énerve-t-il. Elle n’est plus là et elle a emporté la carte de la fondation ! Je n’en sais pas plus !
      — OK ! Tu es chez toi ?
      — Oui ! souffle-t-il.
      — J’arrive !
      — Je te donne mon adresse, c’est …
      — Je la connais !
      Un silence accueille ma réponse. Oui, je sais où il réside. Depuis longtemps. Bien entendu. Je n’ai pas besoin de lui expliquer, il me connaît assez pour savoir que ça ne pouvait pas en être autrement.
      — À tout de suite ! je clos la discussion en me levant de mon siège. J’ai une urgence, Turner. On se voit demain. Je vous laisse ranger.
      Je ne donne pas l’occasion de répliquer et sors de la pièce. Ma fatigue, ma dispute avec Ilona, les travaux, plus rien n’a d’importance. Et ce qui me grise, c’est qu’il m’ait appelé, moi. Et qu’il n’ai pas esquissé l’ombre d’un refus lorsque j’ai proposé de le rejoindre.
      Peut-être que tout n’est pas perdu. Et même si c’était le cas, il m’a appelé. Il a besoin de moi. Alors je suis là. C’est aussi simple que ça !
                                                                                                                                                                                                       (Scott, présent)


    • Je ferme les yeux pour lui offrir un nouveau baiser, effrayé par cette vague de passion qui nous fait perdre pied. Ou peut-être que justement, c’est ici que se trouve notre équilibre. L’un contre l’autre. Et ça me terrorise. Avant son retour, même si ce n’était qu’une impression, tout était clair. Maintenant, je vais devoir affronter une tout autre épreuve… Je ne sais pas si j’en suis capable. Si je me lance, il faut que je sois certain…Que ça ne lui fera pas plus de mal que de bien.
      —  Pourquoi es-tu revenu me chercher, Caldwell ?
      Il caresse ma barbe avec tendresse.
      — Sans doute parce qu’en ce qui me concerne, tu n’es jamais réellement parti. Je t’aime, bébé…Je crois que cette chose qui fait battre mon cœur ne m’a jamais quittée depuis le jour où tu as accepté de monter dans ma voiture.
      — Mais, le…enfin, la maladie de ma mère, c’est…
      — Je m’en moque ! Entends-le bien. Totalement rien à foutre.
      Il attire mon visage afin de s’emparer de me lèvres voracement. Il est le meilleur traitement à mes terreurs. Il enroule ses bras protecteurs, autour de moi et je m’oublie en lui.
                                                                                                                                                                                                     (Jonah, présent)


    • Mon téléphone joue One de U2, programmé en boucle, et les yeux de mon amant me fixent langoureusement alors que je passe une serviette humide sur sa peau.
      — Ça va ? je lui demande dans un murmure, perdu dans la pénombres de la chambre, simplement éclairée par le halo de lumière provenant de la salle de bains.
      — Mm…gémit-il en hochant la tête.
      Il tend le bras et attrape mon biceps pour m’attirer à lui. Je me laisse tomber contre son torse, la joue posée sur la fine pellicule de poils recouvrant sa peau.
      — Ça va encore mieux comme ça, ronronne-t-il en s’enroulant à moi. Tu n’as plus le droit de partir loin. Même la salle de bains me parait le bout du monde.
      Je le laisse me bercer, ses mains parcourant ma peau lascivement, ses lèvres posées sur mes cheveux.
      Enveloppé dans la musique de notre histoire, son cœur collé à mon oreille, sa peau mélangée à la mienne, je laisse mes paupières se fermer et mon esprit profiter de cette sensation, puissante, d’un bonheur renaissant de ses cendres.
                                                                                                                                                                                                     (Jonah, présent)


    • Je me précipite pour le rattraper alors qu’il se dirige vers la porte, le visage blême de fureur.
      — Jonah, attends !
      — Bordel de merde, Caldwell, je te conseille de me lâcher et de me laisser partir ! Espèce de connard !
      — Non ! je m’interpose entre sa main et la poignée qu’il tente d’atteindre. Ce n’est pas ce que tu crois, Jonah ! Laisse-moi t’expliquer !
      — M’expliquer quoi ? crache-t-il, hors de lui. Que t’es marié ? C’est bon, j’ai compris, merci ! Dégage§
      — Non ! Je ne dégage pas ! je rétorque en attrapant ses épaules, la peur au ventre. Je ne suis pas marié avec Ilona ! Je l’ai rencontrée pendant que je cherchais des solutions à ton problème ! Mais, Jonah, c’est toi que j’aim…
      — Et tu trouves ton excuse valable ? éructe-t-il. Qu’est-ce que ça fait de toi, Caldwell ?
      Nous nous dévisageons, moi, le suppliant, lui me fusillant de ses yeux noirs de rage.
      — Je vais te dire, moi, ce que sa signifie ! reprend-t-il en posant l’indes sur mon torse. Tu es un homme prêt à tout pour arriver à tes fins, je le savais déjà, mais ce que je découvre, c’est que peu importe les moyens, tout te va ! J’hésite entre deux options, pas plus reluisantes l’une que l’autre. Soit tu t’es servi d’elle pour m’atteindre, soit tu te sers de moi pour lui plaire, puisqu’il semble que le cas de ma mère soit une mine d’or pour vos recherches… Dans tous les cas, c’est pitoyable !
      — Bébé, ce n’est pas comme ça qu’il faut l’envisager !
      — Ne m’appelle pas comme ça, enfoiré ! Tu dis que tu m’aimes, et tu prouves une fois de plus que les mots n’ont aucun sens… Ne joue pas avec, ça sert à que dalle ! Laisse-moi partir, Scott ou je te promets que je n’hésiterai pas à t-en coller une dont tu te souviendras longtemps !
      — Alors frappe-moi ! Je rugis, terrassé par la peur de le voir disparaître. Vas-y, Kade ! Si ça peut te soulager ! J’ai consacré toute ma vie à ton bonheur ! Et oui, en attendant, j’ai vécu aussi ! Je n’allais pas me faire moine non plus ! Mais aujourd’hui, je suis là pour toi ! Ilona, c’est mon problème, tu ne sais pas dans quelle conditions tout c’est déroulé, ni nos rapports ! Il ne t’appartient pas de juger, tout comme je ne juge pas ce que tu peux bien fabriquer avec ce mec… ce Romuald ! Tu lui as roulé une pelle seulement quelques heures avant de m’en rouler une à moi !
      Il ferme les yeux en se pressant les ailes du nez pour reprendre sa respiration.
      — Je n’ai pas à m’expliquer ! Je ne suis pas venu te chercher, moi !
      — C’est un reproche ? je lui demande en m’avançant vers lui. Tu regrettes cette nuit ? En quoi suis-je méprisable ? Parce que je n’ai pas réussi à oublier ? J’y ai cru, figure-toi ! J’ai mis un pied dans la recherche pour toi, oui. Et ensuite, elle m’a plu, oui, aussi. Et je pensais sincèrement que j’étais passé à autre chose, Jonah ! Mais il m’a suffi de croiser ton regard pour perdre pied. Pour réaliser que je n’étais passé à rien du tout ! je lui explique d’un ton amer. Bon Dieu, si tu connaissais ma vie ! Je n’ai pas d’amis, pas de passion. Tout ce que j’aimais s’est effacé quand tu es parti. L’expression « un seul être vous manque, et tout est dépeuplé » a été faite pour moi ! Alors ne viens pas me donner de leçons ! J’ai fait comme j’ai pu, avec ce que j’avais, c’est-à-dire, pas grand-chose !
      Il recule encore, l’expression de ses yeux changeant au fil des secondes. De furieux, ils passent à désespérés.
                                                                                                                                                                                                       (Scott, présent)


    • L’homme qui partage ma vie se met à écrire très clairement (genre, en majuscules bien espacées, aucun moyen que je confonde la moindre lettre) devant moi :
                                                 ARRÊTE DE FAIRE L'ENFANT, JE SAIS QUE TU AS TROUVÉ LA BAGUE !
      — Non, mais… je tente d’objecter sous les rires de toute l’assemblée.
      — J’ai dit : pas un mot, Kade ! grogne-t-il, le nez collé au tableau.
      — OK…
      Je n’ose même pas contredire Caldwell quand il est comme ça…
                                           DONC. VEUX-TU M’ÉPOUSER MÊME SI CE FEUTRE N’EST PAS A  PAILLETTES ,
      Comme ça, c’est fait ! Je crois que mes joue ne se sont jamais autant échauffées de toute ma vie.
                                                                                                                                                                                                     (Jonah, présent)

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